Le commerce triangulaire.

Le code noir : 

  • Le Code Noir est un ouvrage écrit par Colbert pour le roi Louis XIV. Ainsi, ce dernier voulait étendre son pouvoir sur toutes les colonies françaises.  Ce texte fut écrit pour réglementer la traite des esclaves noirs dans les îles. Il ne sera pas promulgué immédiatement, en effet, bien qu'écrit par Colbert, c'est seulement après sa mort que le Code Noir est mis en vigueur, par son fils en 1685.
  • Ce texte, comportant 60 articles, fut donc exécuté en 1685, il fut d'ailleurs ensuite pris comme modèle pour les règlements des autres colonies européenne. Il ne sera pas mis en vigueur dans toutes les îles en même temps, en effet il apparu d'abord aux Antilles en 1685, puis en Guyane à partir de 1704 et sur l'île Bourbon en 1723.
  • L'un des buts principaux du Code Noir est de protéger les esclaves, ce qui ne sera qu'en partie fait. Ainsi on verra que certains articles interdisent de torturer, de fouetter ou de couper les oreilles (d'autres membres telles que les jambes et les mains peuvent être coupés en cas de vol ou de fuite). Malgré cela, il autorise toujours à marquer au fer, ou à frapper les esclaves, en effet l'article 42 dit : « Pourront seulement les maîtres, lorsqu'ils croiront que leurs esclaves l'auront mérité, les faire enchaîner et les faire battre de verges ou de cordes ».
  • C'est seulement le 4 mars 1848 que l'esclavage sera aboli, mettant par la même occasion fin au Code Noir.

                                                                                         

Les échanges :  

  •     Le commerce triangulaire et l'expression qui désigne les échanges commerciaux entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique. Le contenue des bateaux est à la base de simple marchandises européennes, qui étaient échangées contre des esclaves en Afrique, puis cette main d'œuvre était échangé contre du café, du sucre, du tabac et du cacao. Tout cela était ensuite transporté vers les côtes européennes.

  

  •     Un des points "intéressants" dans ce commerce, est l'achat d'esclaves par les négriers européens. Il faut savoir que les africains capturés par les européens ne représente que 2% des esclaves totales. En effet ils étaient quasiment tous acheté à des négriers africains, qui partaient dans les terres pour échanger des criminels ou des condamnés contre de l'or. Les demandes européennes devinrent vite très élevé et beaucoup de port de commerce apparurent, 4000 à 5000 esclaves étaient déportés depuis le Congo chaque années.

                                                                            

 

Le rôle de la France.

Les grands ports négriers :

  •     La France métropolitaine fut à l’origine d’au moins 4 220 expéditions négrières, du milieu du XVIIe au milieu du XIXe siècle, qui abordèrent aux rivages d’Afrique et d’Amérique. 1744 expédition partirent de Nantes faisant de lui le plus grand port négrier français, suivent Bordeaux, La Rochelle, Le Havre. A La Rochelle en 1643, le voyage de l’Espérance est officiellement reconnu comme la première expédition négrière. Au Havre, le Philanthrope est le dernier navire français formellement identifié avec des captifs à bord. Quinze autres ports furent les points de départ d'autres voyages, bien que minimes. Entre autres: Saint-Malo, Lorient, Honfleur et Marseille...

 

 

Abolition en 1848 :

                                                                                                 

  •     Le 4 février 1794, l'esclavage est aboli. Cela d'abord grâce aux révoltes des esclaves sur l'île de Saint-Domingue, ensuite grâce aux pensées humanistes apportées par les lumières. Malheureusement les autorités de certaines îles n'acceptent pas l'abolition.
  •     Quelques années plus tard, le 16 juillet 1802, la loi du 4 février 1794 qui avait abolit l'esclavage est annulée par Bonaparte. Cela malgré les combats sanglants menés par les Guadeloupéens.
  •     Ça sera seulement en 1848 que l'esclavage est aboli pour de bon. Ainsi  250.000 esclaves noirs ou métisses sont libérés par décret aux Antilles, à la Réunion comme à Saint-Louis du Sénégal, grâce à Victor Schoelcher et François Arago.

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